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Selon les chiffres de la Fédération nationale de l’aviation et ses métiers (FNAM), le transport aérien français a quasiment atteint son niveau d’avant pandémie en 2024. L’an dernier, le trafic a ainsi atteint 178,4 millions de passagers, dont 150,8 millions vers l’international. Le trafic intérieur a toutefois diminué. Il n’a atteint que 20,2 millions de passagers en 2024, dont 11,8 millions sur les liaisons radiales (Paris-Province), un niveau similaire à 1984, et 8,5 millions sur les liaisons transversales, soit son niveau de 2016.
La croissance globale du trafic a peu profité au pavillon français, dont la part dans le trafic a de nouveau diminué, tombant à 37,5 % en 2024, contre 38 % l’année précédente et 41 % en 2019. Vers l’Europe, le pavillon français ne représente plus qu’un peu plus d’un quart du trafic.
En cause ? Les politiques gouvernementales, selon la FNAM, qui déplore un environnement fiscal qui aggrave la perte de compétitivité des compagnies françaises. Le projet de doublement de la taxe de solidarité reste une préoccupation. La fédération a d’ailleurs réalisé une étude d’impact sur les hausses de taxes envisagées pour 2025 : un surcoût de 1,2 milliard d’euros, une augmentation du prix des billets de 3,68 %, une perte de trafic de 2,77 % et la suppression de 15 970 emplois.
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