Si 2022 s’est révélée une année très difficile pour le secteur automobile, 2023 a démarré sous de meilleurs auspices. Sur les 5 premiers mois de l’année, selon les chiffres diffusés par AAA Data, 698 929 ventes de véhicules neufs particuliers (VP) ont été enregistrées contre tout juste 600 894 sur la même période de 2022. Une hausse de 16,4 % qui profite aux constructeurs historiques français : +23 % pour Renault, +8 % pour Peugeot, +17,5 % pour DS et +37,7 % pour Dacia. Seul Citroën ne parvient pas à faire repartir ses ventes (-0,9 %).
À eux seuls, les constructeurs tricolores occupent 50 % du marché français des VP. Un chiffre en baisse de 4 points par rapport à 2019, année qui a précédé les arrêts de production provoqués par la crise sanitaire. Pour mémoire, cette année-là, 935 478 VP avaient été immatriculés sur les 5 premiers mois de l’année, soit 34 % de plus qu’entre le 1er janvier et le 31 mai 2023.
La percée des électriques
Mais les constructeurs dont la progression des ventes est la plus impressionnante, ne sont pas les historiques. La surperformance apparaît chez les pure players électriques. Tesla qui n’avait vendu que 8 730 voitures sur les 5 premiers mois de 2022, en a immatriculé 18 663 depuis le début de l’année (+113,8 %). Le constructeur américain vend désormais davantage de voitures que Kia, Mercedes, Opel ou encore Fiat. Et il n’est pas le seul à briller. Le chinois MG, lui aussi très investi dans l’électrique, réalise une percée notable sur le marché français. Sur cette même période de 5 mois, il voit ainsi ses ventes passer de 3 046 véhicules en 2022 (dont plus de la moitié sont 100 % électrique) à 9 033 en 2023, soit une hausse de 196 %.
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