Les petites entreprises du commerce, de l’artisanat et des services poursuivent en 2022 le retour à la croissance entamé un an plus tôt. Selon les derniers chiffres publiés par la FCGA, la Fédération des centres de gestion agréés, en partenariat avec Banque Populaire, leur chiffre d’affaires moyen a progressé de 6,6 % en 2022. Une performance d’autant plus remarquable dans un contexte économique compliqué, en raison de la flambée des prix de l’énergie, des difficultés d’approvisionnement et de l’inflation. « Dans un tel contexte, les petites entreprises ont su faire preuve d’une formidable résilience et d’une grande combativité » précise Yves Marmot, Président de la FCGA. Mais les performances restent contrastées selon les secteurs.
Dans le détail, l’activité du commerce alimentaire de proximité s’inscrit en léger recul de 1,5 % en 2022, après une croissance de 5 % sur l’ensemble de l’année 2021. Avec un bond d’activité de 5 %, les cavistes réalisent la plus belle progression de l’ensemble du commerce alimentaire, loin devant les pâtisseries (2 %) et les boulangeries (1 %). Les poissonneries et les primeurs sont à la peine avec des reculs respectifs de leurs chiffres d’affaires de 9 et 5 %, en raison de l’inflation qui entraîne des reports de consommation en faveur des produits de première nécessité.
Les commerces dédiés à la culture et aux loisirs affichent, de leur côté, une croissance de 3 % tirée par les bonnes performances des magasins de sport et des marchands de presse. Le secteur de l’équipement de la personne, qui avait fortement souffert en 2020, est également à la fête avec une croissance de 7 % en 2022. Les plus fortes hausses concernent les magasins de chaussures, les maroquineries et les magasins de vêtements. Le secteur de la beauté affiche, aussi, une belle dynamique, à +3 %, portée par le regain d’activité des instituts de beauté, et celui de la santé est en hausse de 6 % grâce à la bonne tenue des ventes officinales. Enfin, les ventes du secteur de l’équipement de la maison sont en repli de près de 2 %, pénalisées par le recul des magasins de bricolage et des fleuristes.
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