En moins de 3 ans, le premier bloc de la gigafactory ACC de Billy-Berclau, la première usine géante française de batteries de voitures électriques est sorti de terre. 60 000 m2 d’ateliers installés sur un site de 34 hectares dans la zone industrielle de Douvrin (Hauts-de-France) qui, dès la fin de l’année, permettront de produire 13,4 GWh de batteries, soit de quoi équiper, en fonction de leur puissance, entre 200 000 et 300 000 véhicules électriques par an.
120 GWh de production en 2030
Des batteries qui prendront place dans les véhicules produits par Stellantis (ancien PSA, Chrysler et Fiat) et Mercedes, tous deux cofondateurs, avec Saft (filiale à 100 % de TotalEnergies) d’ACC (Automotiv Cells Company). Prévu pour accueillir 3 blocs, le site devrait être en capacité de produire 40 GWh de batteries à l’horizon 2030.
2 000 salariés devraient y travailler d’ici la fin de la décennie. Côté financier, 7,3 Md€ d’investissements ont été mobilisés, dont 1,28 Md€ de fonds publics pour mener à bien ce chantier colossal (846 M€ d’origine française et 437 M€ d’origine allemande).
Deux nouvelles gigafactories, la première en Allemagne (inauguration prévue en 2025) et la seconde en Italie (2026) devraient permettre à ACC de hausser sa production à 120 GWh dès 2030.
Pour aller plus loin, découvrez notre étude sur la mobilité électrique.
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