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Attendu il y a plus de 6 mois, le contrat stratégique qui définit les engagements mutuels de l’État et de la filière automobile pour développer la production et la vente de véhicules électriques en France a été signé le 6 mai dernier. Ce document d’une quarantaine de pages confirme, d’abord, la volonté de ne pas renoncer à l’électrification de l’automobile et la fin de la commercialisation des voitures thermiques dès 2035.
Dans ce cadre-là, un objectif de quadruplement des ventes de véhicules électriques pour particuliers, qui permettrait d’atteindre 800 000 unités à l’horizon 2027, a été acté. Pour les véhicules utilitaires, 100 000 ventes sont espérées dès 2027, soit six fois plus qu’en 2022, année de référence de l’accord quinquennal.
Des aides reconduites
Pour permettre aux constructeurs de continuer à augmenter leurs ventes de voitures électriques, l’État s’engage à reconduire les aides actuellement en vigueur. Il est fait référence au bonus écologique, aux règles de suramortissement applicables par les professionnels sur leurs véhicules utilitaires et leurs poids lourds et à la prime à la conversion. Aucune précision relative aux montants de ces différentes aides n’est en revanche, mentionnée. Ce qui laisse la possibilité à l’État de les faire évoluer au gré des lois de finances, en fonction des contraintes budgétaires.
Dépasser les 400 000 bornes de recharge d’ici 2030 (donc 25 000 bornes rapides sur le territoire national avant 2027) est également au programme de ce contrat de filière.
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