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Afin d’accélérer la transition écologique dans l’automobile, le gouvernement a mis en place, le 1er janvier dernier, le « leasing social ». Une mesure qui permet aux ménages dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas 15 400 € d’accéder à une voiture électrique dans le cadre d’un leasing plafonné à 100 € par mois (hors assurance), du moins pour les citadines. Une bonne affaire, en grande partie financée par l’État, qui pour permettre aux constructeurs de trouver un intérêt financier à l’opération leur verse 13 000 € par véhicule. Sachant que seuls les véhicules « produits » en France ou en Europe sont éligibles.
Coup de frein sur les dépenses
Or, à peine deux mois après le lancement du leasing social, pas moins de 50 000 demandes ont été enregistrées, soit le double des prévisions. Un véritable succès qui vient de conduire le gouvernement à mettre le dispositif en pause afin d’éviter un dérapage budgétaire. Pour rappel, le leasing social pèse sur l’enveloppe globale de 1,5 Md€ dédiée au verdissement du parc automobile français. Une enveloppe qui permet également de financer d’autres mesures de soutien à la transition écologique, non moins coûteuses, comme la prime à la conversion mais aussi le bonus écologique : l’aide à l’achat des véhicules électriques allant de 4 000 € à 7 000 € pour les particuliers en fonction de leurs revenus.
Concrètement, plus aucune commande entrant dans ce dispositif ne peut être passée depuis le 14 février, du moins pour cette année. Le gouvernement ayant annoncé que le leasing social pourrait être reconduit en 2025.
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