Crédit photo : Luis Alvarez
Le jour même où le prix Nobel de médecine récompensait la biochimiste hongroise Katalin Karikó et le médecin américain Drew Weissman pour leurs découvertes sur les vaccins ARN messagers il y a de nombreuses années, la nouvelle campagne de prévention contre le SARS-CoV-2 était lancée. La recrudescence du nombre de cas a, en effet, poussé l’exécutif à avancer la date du démarrage des injections de deux semaines. Pour le ministre de la Prévention et de la Santé, la prudence était de mise compte tenu de l’évolution du niveau de contamination, comme il le déclarait le 15 septembre : « Nous pensons que l’incidence a progressé de 30 % depuis la semaine dernière ». Ainsi, alors que les consultations pour syndromes grippaux augmentent et que les masques dans les lieux publiques sont de nouveau de mise pour certains, l’objectif est avant tout d’éviter les hospitalisations qui entraîneraient un engorgement des services. « La phase épidémique est terminée, nous sommes maintenant dans une phase endémique grâce aux vaccins et aux nombreuses infections liées au variant Omicron », précisait Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille. Comme les années précédentes, le vaccin est disponible pour tous et recommandé pour les populations à risque dont l’injection remonte à plus de 6 mois. C’est le cas notamment des personnes âgées de plus de 65 ans, immunodéprimées, ou encore des personnes atteintes de comorbidités. Du côté des pharmacies, elles semblent bien préparées au niveau important de demandes, avec des stocks suffisants pour deux vaccins. Tout d’abord, pour celui de Pfizer, adapté au sous-variant d’Omicron XBB.1.5, et utilisé préférentiellement. Mais aussi pour celui de Sanofi, injecté en 2nde intention pour certains patients éligibles, dans l’attente du produit de Novavax en novembre.
Le jour même où le prix Nobel de médecine récompensait la biochimiste hongroise Katalin Karikó et le médecin américain Drew Weissman pour leurs découvertes sur les vaccins ARN messagers il y a de nombreuses années, la nouvelle campagne de prévention contre le SARS-CoV-2 était lancée. La recrudescence du nombre de cas a, en effet, poussé l’exécutif à avancer la date du démarrage des injections de deux semaines. Pour le ministre de la Prévention et de la Santé, la prudence était de mise compte tenu de l’évolution du niveau de contamination, comme il le déclarait le 15 septembre : « Nous pensons que l’incidence a progressé de 30 % depuis la semaine dernière ». Ainsi, alors que les consultations pour syndromes grippaux augmentent et que les masques dans les lieux publiques sont de nouveau de mise pour certains, l’objectif est avant tout d’éviter les hospitalisations qui entraîneraient un engorgement des services. « La phase épidémique est terminée, nous sommes maintenant dans une phase endémique grâce aux vaccins et aux nombreuses infections liées au variant Omicron », précisait Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille. Comme les années précédentes, le vaccin est disponible pour tous et recommandé pour les populations à risque dont l’injection remonte à plus de 6 mois. C’est le cas notamment des personnes âgées de plus de 65 ans, immunodéprimées, ou encore des personnes atteintes de comorbidités. Du côté des pharmacies, elles semblent bien préparées au niveau important de demandes, avec des stocks suffisants pour deux vaccins. Tout d’abord, pour celui de Pfizer, adapté au sous-variant d’Omicron XBB.1.5, et utilisé préférentiellement. Mais aussi pour celui de Sanofi, injecté en 2nde intention pour certains patients éligibles, dans l’attente du produit de Novavax en novembre.
En termes de surveillance épidémiologique, si cette dernière a été allégée compte tenu de la sortie de la phase épidémique, elle a tout de même permis de mettre en évidence le nouveau variant, BA.2.86, dans le Grand Est à la fin du mois d’août. De la famille d’Omicron, il présente un profil génétique atypique, et fait désormais l’objet d’une attention particulière de la part de l’Organisation Mondiale de la Santé. Tout comme la grippe et la bronchiolite, le Covid-19 sera dans peu de temps placé sous surveillance « intégrée », avec un bulletin hebdomadaire qui analysera les eaux usées, l’un des meilleurs moyens d’estimer le niveau d’infection de la population, compte tenu de l’évolution des habitudes de dépistage de la population, moins encline à réaliser des tests. Si le nouveau vaccin de Moderna devrait être accessible prochainement à l’issue de négociations avec le CEPS, la firme travaille actuellement sur des vaccins combinés pour cibler plusieurs infections hivernales. C’est le cas de son produit combiné grippe-covid qui devrait être commercialisé dans 2 ans, afin de proposer une alternative prophylactique 2 en 1. Un vaccin combinant grippe, covid et également bronchiolite devrait suivre le pas dans les années suivantes. De quoi limiter le nombre d’injections pour les patients, et simplifier le travail des soignants !
Copyright : Les Echos Publishing
Pour aller plus loin découvrez nos études du secteur pharmacie-santé.
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