Crédit photo : Shutthiphong Chandaeng
À la fin du mois de juin dernier, BVA a mené une enquête pour le compte de Pôle emploi pour savoir comment les entreprises françaises intégraient l’intelligence artificielle (IA) dans leur processus de fonctionnement. Sur les 3 000 entreprises de plus de 10 salariés interrogées, 31 % déclaraient utiliser une solution intégrant une IA et 4 % s’atteler à son déploiement. 57 %, en revanche, n’en utilisent pas et pensent ne pas y avoir recours dans l’avenir.
À la fin du mois de juin dernier, BVA a mené une enquête pour le compte de Pôle emploi pour savoir comment les entreprises françaises intégraient l’intelligence artificielle (IA) dans leur processus de fonctionnement. Sur les 3 000 entreprises de plus de 10 salariés interrogées, 31 % déclaraient utiliser une solution intégrant une IA et 4 % s’atteler à son déploiement. 57 %, en revanche, n’en utilisent pas et pensent ne pas y avoir recours dans l’avenir.
Côté secteur, on note que l’agriculture, avec 58 % des répondants, est le plus en pointe en termes de recours à l’IA, devant l’industrie (50 %), la finance et les services aux entreprises (44 %) et le commerce (40 %). La construction (28 %) et les services aux particuliers (28 %) restent un peu plus en retrait de ces nouveaux outils.
L’aide à la décision
Tous secteurs confondus, 46 % des entreprises recourant à l’IA l’utilisent via des outils capables de répondre à des questions ou de réaliser des diagnostics pour l’aide à la décision, 36% pour assurer le fonctionnement de leurs automates conversationnels (chatbot) chargés d’échanger avec leurs clients en langage naturel et 32 % dans des solutions robotiques.
L’étude nous apprend aussi que l’IA est très souvent utilisée dans des fonctions supports comme la comptabilité (55 %) et la communication (54 %) et dans les fonctions de gestion des ressources humaines (54 %).
En termes de mises en place, 66 % des entreprises sollicitées ont accompagné le déploiement de leurs solutions IA par une formation de leurs salariés.
Les employeurs interrogés estiment enfin que ces solutions ont eu des effets positifs en favorisant l’évolution des compétences de leurs salariés (74 %) et leurs performances (72 %). L’IA leur a également permis de libérer leurs salariés de tâches répétitives et fastidieuses (63 %), d’améliorer la relation client (58 %) et de réduire les risques d’erreur (51 %).
Copyright : Les Echos Publishing
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