Crédit photo : SVPhilon
Les signaux sont au vert pour le démarrage de la saison hivernale à la montagne. Le coup d’envoi de la saison a démarré samedi 18 novembre avec la pré-ouverture du domaine skiable de plusieurs stations de ski, notamment celles situées à plus de 2 000 mètres d’altitude (Tignes, Val Thorens). Et le taux d’occupation prévisionnel des stations de montagne pour la première partie de la saison (des vacances de Noël aux vacances d’hiver) est prévu en hausse de 2,5 % selon l’ANMSM (Association nationale des maires de stations de montagne). Il s’établit à 52 % pour 2023-2024 contre 51 % en 2022-2023. Les opérateurs de l’hébergement touristique (Pierre & Vacances, Odalys, Club Med, Belambra) confirment cette dynamique dans les réservations dans le quotidien Les Échos, et ce malgré l’inflation. À ce titre, le dernier baromètre de Ski Express qui vient de paraître indique cette année une hausse globale des prix des séjours au ski de 9,5 % par rapport à l’an passé. Pour autant, ces tendances encourageantes « ne laissent rien présager de l’ensemble de la saison », précise le président de l’ANMSM, Jean-Luc Boch, dans un communiqué. Avec les aléas climatiques, l’activité de ski devient de plus en plus incertaine.
Les signaux sont au vert pour le démarrage de la saison hivernale à la montagne. Le coup d’envoi de la saison a démarré samedi 18 novembre avec la pré-ouverture du domaine skiable de plusieurs stations de ski, notamment celles situées à plus de 2 000 mètres d’altitude (Tignes, Val Thorens). Et le taux d’occupation prévisionnel des stations de montagne pour la première partie de la saison (des vacances de Noël aux vacances d’hiver) est prévu en hausse de 2,5 % selon l’ANMSM (Association nationale des maires de stations de montagne). Il s’établit à 52 % pour 2023-2024 contre 51 % en 2022-2023. Les opérateurs de l’hébergement touristique (Pierre & Vacances, Odalys, Club Med, Belambra) confirment cette dynamique dans les réservations dans le quotidien Les Échos, et ce malgré l’inflation. À ce titre, le dernier baromètre de Ski Express qui vient de paraître indique cette année une hausse globale des prix des séjours au ski de 9,5 % par rapport à l’an passé. Pour autant, ces tendances encourageantes « ne laissent rien présager de l’ensemble de la saison », précise le président de l’ANMSM, Jean-Luc Boch, dans un communiqué. Avec les aléas climatiques, l’activité de ski devient de plus en plus incertaine.
Une adaptation indispensable
La montagne est, en effet, en première ligne face au changement climatique. L’enneigement naturel se réduit et menace à terme la perennité de la saison hivernale et de l’activité ski. « Les montagnes se réchauffent deux fois plus vite que les autres écosystèmes : dans les Alpes et les Pyrénées françaises, la température a augmenté de plus de 2 degrés au cours du XXe siècle, contre 1,4 degré dans le reste de la France », a constaté Météo France. Or, rappelons qu’en France, l’économie de la montagne est encore très dépendante du ski qui pèse 82 % du chiffre d’affaires de la montagne. Les stations se préparent progressivement à cette sortie du « tout-ski » en élargissant les activités touristiques. Par exemple, les stations de ski des Pyrénées poursuivent leurs investissements dans les remontées mécaniques mais dans l’optique d’activités estivales. À Fond-Romeu, la nouvelle télécabine qui ouvre cet hiver à la place des « œufs » pourra également transporter les VTTistes l’été.
Copyright : Les Echos Publishing
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