Dynamisé par la reprise de la construction, le marché du meuble poursuit sa progression.
Avec 419 000 logements construits et près de 960 000 biens immobiliers qui ont changé de main, l’année 2017 a été riche en emménagements qui ont pleinement profité aux achats de nouveaux meubles. En effet, selon l’IPEA, l’Institut d’Études et de Promotion de l’Ameublement, les ventes d’ameublement ont progressé de 2 % en 2017, à 9,67 milliards d’euros. Elles ont ainsi connu leur 3e année de croissance consécutive. C’est le segment de la cuisine qui, cette année encore, fait figure de locomotive du marché avec des ventes en hausse de 4 %, devant la literie à +3 %. Ces deux segments ont bénéficié à plein de la hausse des transactions immobilières. Le meuble rembourré (canapé, fauteuil et banquette) enregistre, de son côté, une hausse de 2 %. Les nouvelles sont moins bonnes pour les meubles dits « meublants » (armoires, tables, étagères…) qui représentent le tiers du marché, mais dont les ventes sont tout juste restées stables. Celles des meubles de salles de bains accusent un repli de 1,6 % en raison essentiellement de la guerre des prix à laquelle se livrent les enseignes.
Côté distributeurs, les cuisinistes affichent la progression la plus forte avec des ventes en hausse de 6 %, devant les spécialistes de l’ameublement haut de gamme à +2 %. Les ventes restent néanmoins trustées à plus de 50 % par la grande distribution spécialisée dans l’ameublement (Ikea, But, Conforama, Alinéa…), mais ce circuit affiche une progression de seulement 0,9 % sur l’exercice en raison de la forte concurrence du e-commerce. En effet, selon les estimations de l’IPEA, les ventes en ligne de meubles représentent 12 % du marché et affichent une croissance de plus de 3 % en 2017.