Bientôt 40 zones à faibles émissions-mobilité (ZFE-m) en France : on en comptera 11 d’ici à la fin de l’année 2022 (Montpellier Méditerranée Métropole en juillet et Aix-Marseille Provence en septembre) et une trentaine de plus dans les 3 prochaines années, puisque la loi Climat & Résilience les rend obligatoire pour les agglomérations de plus de 150 000 habitants avant la fin de l’année 2024.
Les règles qui régissent ces ZFE-m sont loin d’être harmonisées, les collectivités locales pouvant fixer et moduler en fonction de leurs enjeux locaux de pollution atmosphérique : les calendriers de déploiement, les zones géographiques, les classes de véhicules ainsi que les dérogations. Autant de combinaisons possibles qui rendent difficiles l’anticipation par les acteurs du transport routier et de la logistique du cadre dans lequel ils vont exercer dans les grandes agglomérations. Ainsi, Christophe Schmitt, Président de la Commission Logistique Urbaine de l’Union-TLF, notait auprès de l’Antenne que « cette multiplicité de cas entraîne une très grande complexité dans la gestion de leurs plans de transport et flottes de véhicules ». En conséquence, il demandait aux collectivités « une nécessaire harmonisation au risque sinon, de générer des incompatibilités territoriales » ainsi qu’un « calendrier de déploiement adapté aux réalités économiques des professionnels pour réussir leur transition énergétique ».
Pour aller plus loin, découvrez nos études du secteur transport-logistique.
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