L’Union européenne a demandé à l’Union internationale pour le transport combiné rail-route (UIRR) de chiffrer les investissements nécessaires pour atteindre les objectifs climatiques du transport de marchandises d’ici 2050 (réduction de 90 % des émissions de gaz dans l’ensemble du transport en Europe). Et les chiffres présentés fin novembre 2022 par l’UIRR sont colossaux : pour tripler les tonnes.km pris en charge par le transport ferroviaire, et ainsi réduire les émissions, 16,3 Md€ devraient être investis chaque année dans l’extension du réseau ferroviaire (soit 490 Md€ au total) et 1,6 Md€ par an dans les terminaux intermodaux et les équipements de transbordement (soit 46 Md€).
Alors que, selon les estimations, les volumes de marchandises transportés devraient augmenter de 51 % d’ici 2050, il faudrait plus que doubler le nombre de trains, passant de 6 100 trains par jour en 2020 à 13 800/jour en 2050. Une hausse qui ne peut actuellement être absorbée par les infrastructures. Il faudrait également construire environ 300 terminaux de transbordement.
L’étude de l’UIRR ne s’arrête pas aux infrastructures, certes prioritaires, mais fait également des recommandations en matière de numérisation, notamment des documents de transport.
Pour aller plus loin, découvrez nos études sur le secteur logistique et transport.
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