Le montant total des taxes de séjour collectées par Airbnb sur ses locations saisonnières auprès des voyageurs en France et reversées à 29 000 communes françaises s’élève à 93 millions d’euros en 2021 (période allant du 1er novembre 2020 au 31 octobre 2021). Une collecte qui n’a pas été affectée par la crise sanitaire puisqu’à titre de comparaison, en 2019, le total des taxes de séjours n’avait atteint que 58 millions d’euros.
Cette taxe, qui représente une manne financière conséquente pour les collectivités, permet aux communes et aux offices de tourisme locaux de financer des projets à vocation touristique. Elle profite à un nombre croissant de communes, y compris celles sans hébergement hôtelier. À ce titre, Airbnb indique que seulement 7 000 communes françaises disposent d’un hébergement de type hôtelier, alors que la collecte porte sur 29 000 communes.
Paris et les zones rurales en tête
Au niveau des communes, les principales bénéficiaires sont les villes de Paris (plus de 9,4 M€), Marseille (plus de 1,9 M€), Nice (plus de 1,2 M€) et Cannes (plus de 1 M€). Pour Paris, ce montant est toutefois en recul très net par rapport à la période pré-covid (15,3 M€ sur 10 mois en 2019). Par ailleurs, un bond spectaculaire de la taxe collectée dans les communes rurales de moins de 3 500 habitants est à noter. Ainsi, alors qu’en 2019, 20 % de la taxe de séjour collectée profitait aux zones rurales (soit 10,5 M€), cette part dans ces zones grimpe à 30 % en 2021, soit un montant total de 27 M€.
Pour aller plus loin, découvrez notre étude sur l'immobilier de tourisme
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