Les chauffeurs de VTC s’opposent à la plate-forme américaine. La décision d’Uber d’augmenter ses tarifs le 1er décembre 2016 a fait monter les chauffeurs de VTC au créneau. La hausse était certes demandée par ces derniers depuis décembre 2015, date à laquelle la plate-forme américaine avait baissé le prix minimum d’un trajet à 5 €. Mais elle est en partie neutralisée par la hausse des commissions de 20 % à 25 % de chaque course. Loin de calmer le jeu, la décision d’Uber a, en réalité, accentué le mouvement d’opposition vis-à-vis de sa politique. La contestation porte principalement sur deux points. D’une part, la fixation unilatérale des tarifs par l’application et le mode de calcul horométrique se sont traduits par une progression plus rapide des charges que du chiffre d’affaires pour la plupart des VTC, une évolution amenée à s’accélérer avec la hausse des commissions. D’autre part, le système de notation des chauffeurs et de désactivation des comptes lorsque la note passe en-dessous de 4,5 étoiles est critiqué. Jusqu’alors très opaque, celui-ci a toutefois évolué en France depuis le 15 novembre 2016. Une commission mixte, associant des représentants d’associations de chauffeurs, prendra désormais la décision d’exclusion définitive. Mais sur les tarifs et les commissions, les négociations n’ont pour l’instant pas abouti, la plate-forme se contentant d’annoncer la création d’un fonds de soutien de 2 M€. La reprise du mouvement de grève après la trêve des confiseurs aura-t-elle raison de l’intransigeance d’Uber ? Réponse courant janvier...
REPRISE DE LA CONTESTATION CONTRE UBER
20 janvier 2017
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Les Echos Etudes
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20 janvier 2017
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