Réalisé par le cabinet Gipa pour le compte d’Equip Auto, un récent sondage met en lumière les principales inquiétudes des professionnels qui œuvrent dans les 34 800 points de services de la réparation automobile présents sur le territoire national. Pour 27,2 % de ces spécialistes de l’après-vente automobile, c’est avant tout les difficultés à recruter qui les préoccupent dans un proche avenir. Des inquiétudes qui sont particulièrement fortes chez les réparateurs agréés (44,6 %), les pneumaticiens (34,7 % et les centres-autos (31,4 %).
Basculer vers l’électrique et se former
Mais le recrutement n’est pas la seule crainte qui taraude ces professionnels. 23,8 % d’entre eux se disent également préoccupés à l’idée de devoir « s’équiper pour répondre aux nouveaux enjeux du véhicule électrique ». Un taux qui grimpe à 34,1 % chez les réparateurs rapides et à 24 % dans les garages généralistes, mais ne semble pas trop perturber les réparateurs agréés (13,8 %) qui comptent sur les constructeurs avec lesquels ils sont liés pour les accompagner dans cette mutation technique.
Le sondage revient également sur les inquiétudes en termes de formation qui affectent 23,5 % de l’ensemble de la profession, et dans le détail 25,8 % des pneumaticiens et 24,5 % des garagistes généralistes. Enfin, 15,1 % de la filière se dit préoccupée à l’idée de devoir intégrer dans ses ateliers des solutions écologiques et développer l’utilisation de pièces de réemploi. 10,3 % manifestent également des inquiétudes face à la nécessité de digitaliser leurs ateliers.
Pour aller plus loin, découvrez nos études du secteur automobile.
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