L’aéroport a signé au début du mois de juin une charte pour la transformation environnementale. Le Groupe ADB, exploitant la plate-forme, a pour objectif de réduire d’ici 2030 ses émissions de CO2 de 271 009 tonnes, à la fois sur ses activités internes mais également globalement grâce à des efforts partagés avec les autres acteurs. Car les activités internes de l’aéroport ne représentent en réalité que 5 % des émissions totales. D’ailleurs, dans ce domaine, la neutralité est prévue dès 2025, grâce à deux grands types d’actions. La première est la conversion vers l’électrique du parc de véhicules, à l’instar des bus utilisés pour les voyageurs, ce qui permettra d’économiser 765 tonnes de CO2 par an. La seconde concerne le chauffage du site. Des économies de 11 000 tonnes de CO2 par an seront réalisées grâce à un meilleur mix énergétique. La part de la géothermie va notamment monter à 40 %, contre un tiers aujourd’hui.
Concernant les émissions externes, la principale mesure concerne le roulage des avions au sol : le roulage avec un seul moteur sera recommandé, permettant une économie de carburant et d’émissions de CO2 de 25 %. Il s’agit d’une mesure non coercitive. De même, l’aéroport propose le raccord des avions stationnant au sol au courant de l’aéroport pour réduire l’utilisation du groupe auxiliaire de puissance à bord. Parmi les autres mesures prévues, on peut citer l’augmentation de la valorisation des déchets, la réduction de la consommation d’électricité ou encore l’augmentation des surfaces dédiées à la biodiversité sur le site.
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