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Après avoir connu une année 2021 exceptionnelle, en hausse de 14 %, les ventes des distributeurs d’articles pour le jardin (grande distribution alimentaire, jardineries, libres-services agricoles, enseignes de bricolage et d’ameublement, e-commerçants) ont poursuivi leur repli entamé en 2022. À 8,2 Md€ en 2023, elles se sont contractées de 4 %, après un repli de 6 % en 2022, selon Promojardin-Promanimal. « Le marché du jardin a passé quasiment toute l’année dans le rouge. À la fin du premier trimestre, les distributeurs accusaient une baisse de 11 % de leurs ventes, comparé à la même période en 2022. Un rebond exceptionnel des achats sur le mois de juin a néanmoins permis au secteur de rattraper une grande partie de son retard pour finir en repli de 4 % sur l’année », précise Hanan Abdesselem, Secrétaire Générale de l’association. Le marché a, en effet, dû faire face à de nombreux vents contraires tout au long de l’année : un niveau toujours élevé d’inflation qui a grevé le pouvoir d’achat des ménages et entraîné des arbitrages de consommation en faveur de biens de première nécessité, une crise immobilière qui a limité les occasions d’achat pour l’extérieur et, enfin, une météo peu favorable. Mais, malgré ce bilan décevant, le marché reste 13 % au-dessus de son niveau de 2019, avant la pandémie.
Tous les rayons, ou presque, ont participé à l’effritement du marché en 2023. Ceux liés à l’équipement et à l’aménagement des jardins et terrasses ont le plus souffert des arbitrages des consommateurs et du recul des transactions immobilières. Les ventes de mobilier extérieur enregistrent, ainsi, un repli de 8 %. Côté distribution, la baisse de la demande a affecté tous les circuits. Les grandes surfaces de bricolage restent le premier débouché du secteur avec une part de marché de 35 %.
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