Les Européens se sont mis d’accord pour maintenir une partie des droits des transporteurs britanniques, sous condition de réciprocité, pour amortir le choc que pourrait constituer une sortie désordonnée du Royaume-Uni.
Comme elle l’avait fait plus tôt pour le transport aérien et le transport ferroviaire, l’Union européenne a annoncé fin février avoir atteint un accord pour assurer une connectivité routière de base entre le continent et le Royaume-Uni en cas de Hard Brexit. L’application de cet accord est conditionnée à l’adoption de mesures réciproques par le gouvernement britannique.
Une période transitoire jusqu’à la fin de l’année 2019 est prévue, pendant laquelle les transporteurs britanniques conserveront une partie de leurs droits actuels sur le territoire de l’Union. L’accord porte à la fois sur le transport routier de marchandises et sur celui de passagers (cars et bus) et vise à limiter à la date du Brexit – le 29 mars ou juste avant l’été en cas de report – les files de plusieurs kilomètres qui étaient redoutées à Calais et à Douvres. La principale restriction porte sur le cabotage : le nombre d’opérations sera limité à 2 sur 7 jours pendant 4 mois, puis à une seule – 3 sont possibles dans le cadre des règles « classiques » européennes.
En revanche, les droits des transporteurs britanniques dans l’Union européenne (et vice versa) issus de cet accord prendront fin en 2020, un accord sur les futures relations entre les 2 zones devant prendre le relais...
L’UE ASSURE LA CONNECTIVITÉ ROUTIÈRE AVEC LE ROYAUME-UNI EN CAS DE BREXIT SANS ACCORD
27 mars 2019
par
MEZIANI Hélène
dans Actualités
MEZIANI Hélène
27 mars 2019
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