Deux mesures de la convention nationale pharmaceutique signée au printemps dernier entre les pharmaciens titulaires d’officine et l’Assurance maladie sont entrées en vigueur le 7 novembre dernier. Elles concernent les nouvelles missions du pharmacien en matière de prévention et d’accompagnement des patients : l’administration de tous les vaccins obligatoires prescrits et les entretiens pour les femmes au cours de leur grossesse.
En plus des vaccins contre le Covid-19 et la grippe saisonnière, les pharmaciens peuvent ainsi injecter 14 vaccins supplémentaires à condition que les patients disposent d’une prescription. Il s’agit des vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les papillomavirus humains, les infections à pneumocoque, les virus de l’hépatite A et B, les méningocoques de sérogroupes A, B, C, Y et W et la rage. Cette vaccination ne s’adresse pas aux enfants mais uniquement aux personnes âgées de 16 ans et plus pour lesquelles ces vaccins sont recommandés dans le calendrier vaccinal en vigueur. La rémunération de l’acte est fixée à 7,50 € TTC lorsque le vaccin est prescrit par un médecin ou un autre professionnel de santé, et à 9,60 € TTC lorsque la prescription émane du pharmacien. Aujourd’hui, seuls les vaccins contre la grippe peuvent être prescrits par les pharmaciens.
Les pharmaciens peuvent également proposer, depuis le 7 novembre, un entretien aux femmes enceintes afin de faire le point sur leurs traitements médicamenteux et les informer sur les risques liés à la prise de médicaments, de produits de santé naturelle (compléments alimentaires, phytothérapie, aromathérapie…) et d’alcool pendant la grossesse. Le montant de l’honoraire pour cet entretien est fixé à 5 € TTC.
Pour aller plus loin, découvrez notre étude sur la pharmacie d'officine.
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