Le gouvernement de New Delhi autorise désormais les petites compagnies à s’internationaliser.
Cet été, la loi des « 5/20 » a été assouplie par le gouvernement Indien. Le texte imposait, en effet, aux compagnies aériennes indiennes qui détenaient au moins 20 avions d’exercer au moins 5 ans en Inde pour recevoir l’autorisation de s’internationaliser.
Dans ce nouveau contexte plus souple, de nouvelles compagnies envisagent très prochainement d’aller tester les marchés au-delà du ciel indien. C’est par exemple le cas de Vistara, filiale de Tata Group (géant indien de l’automobile, de l’acier et du tourisme) et de Singapour Airline, qui envisage d’investir de nouveaux territoires aériens dès 2017. Et Vistara n’est pas un cas isolé. Le géant aérien embarque dans sa traînée de nombreuses petites compagnies low cost qui rêvent déjà de conquérir l’espace aérien mondial. Avec des politiques salariales et fiscales accommodantes, ces low costers indiens voient l’Europe comme le nouvel eldorado du moyen et long courrier à bas prix.