Les fabricants de matériels pour chantiers ont bravé les difficultés l’an passé. En dépit de la flambée des coûts et de retards d’approvisionnement persistants, ils affichent une croissance solide, d’après les chiffres dévoilés le 4 février dernier par le Seimat, le syndicat qui fédère 76 acteurs du secteur. Quelque 58 200 unités ont été livrées en 2022, un volume en hausse de 6 % sur un an. C’est mieux que les 57 000 ventes qu’avait anticipées le syndicat en début d’année dernière. Le marché s’est finalement rapproché de son point haut de 60 000 unités vendues en 2019.
Près d’un tiers des ventes correspond à du matériel de manutention et de levage. La demande a été forte l’an passé, avec un bond de 26 % pour 18 000 unités écoulées. Les chariots télescopiques et les nacelles en particulier tirent la croissance. Les ventes de matériels compacts ont également progressé (+2 %). Ce segment est trusté par les mini-pelles, dont les volumes ont augmenté de 4 %. En revanche, l’activité transport et mise en œuvre du béton souffre de tensions d’approvisionnement en châssis de camions et finit l’année dans le rouge.
En valeur, la croissance a été accélérée par les hausses de prix. Le marché a grimpé de 15 % pour représenter un chiffre d’affaires de 3,1 Md€. Pour 2023, le Seimat se montre prudent. Les fabricants devraient maintenir leur activité aux alentours des 58 000 unités, malgré le risque d’un retournement du marché de la construction de logements.
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