Derniers rebondissement dans l'affaire qui oppose les chauffeurs de taxis parisiens à la société de transport Uber, le Conseil constitutionnel s'est penché le 15 septembre sur l'avenir d'Uberpop et rendra sa décision le 23.
Lancées en 2014, l’application uberpop proposait de mettre en relation clients et chauffeurs occasionnels dans les grandes métropoles françaises, provoquant de violentes réactions chez les chauffeurs de taxis. L’entreprise américaine avait alors retirée son application des réseaux, en attente d’une décision de la rue de Montpensier.
A l’origine du conflit, deux points de vue s’opposent. La société Uber considère que son activité s’apparente à du covoiturage. Face à elle, les taxis voient en Uberpop un taxi illégal car le covoiturage n’est en aucun cas lucratif. Depuis peu, les chauffeurs de VTC interviennent également dans le débat, arguant que les passagers sont transportés dans des conditions illégales, donc dangereuses…
Comme en Espagne, en Corée du Sud et à Genève, le débat pourrait bien se clore définitivement mercredi 23 septembre 2015 par une décision du Conseil constitutionnel déboutant le géant américain du transport 3.0.