À en croire un récent sondage, 80 % des cadres de la région parisienne envisagent de quitter Paris.
Une étude réalisée cet été par Cadremploi auprès d’un échantillon de 3 689 cadres franciliens fait apparaître une réelle envie de changer d’air. Ainsi 8 personnes interrogées sur 10 envisagent de quitter Paris et sa région. Un taux qui grimpe à 83 % chez les cadres supérieurs. 92 % des personnes interrogées souhaitent mettre en œuvre ce projet de départ dans les 5 ans à venir.
Un meilleur cadre de vie
À la question « Quelles sont les motivations qui expliquent ce choix ? », 88 % des cadres répondent : la recherche d’un meilleur cadre de vie, 64 % un nouvel équilibre vie pro/vie perso et 53 % le climat. Le prix de l’immobilier n’est cité qu’en 5e position par les personnes interrogées alors qu’il occupe la seconde place des motifs d’insatisfaction (57 %) présentés par les cadres franciliens. La première place revenant, sans surprise, au temps de transport domicile-travail (70 %). Parmi les autres difficultés dénoncées, apparaissent également l’environnement (55 %), le coût de la vie (55 %), le manque de proximité avec la nature (48 %) ou encore les problématiques de vie de famille, telle que les difficultés pour trouver une place en crèche ou des nourrices (21 %). Seules 19 % des personnes interrogées citent l’insécurité comme raison de quitter la capitale ou sa banlieue.
Niveau concessions à faire pour vivre leur rêve de province, les cadres franciliens se disent prêts à accepter une baisse de salaire (54 %), à entamer une reconversion professionnelle (48 %) ou encore à se contenter d’un niveau de poste moins élevé (36 %).
Bordeaux en point de mire
Avec 56 % des voix, Bordeaux arrive en tête des villes dans lesquelles les cadres franciliens aimeraient poser leurs valises. Viennent ensuite Lyon (42 %), Nantes (41 %), Toulouse (36 %) et Montpellier (30 %). Si le climat est le premier facteur de choix cité pour Bordeaux, Toulouse et Montpellier, Lyon séduit pour ses opportunités professionnelles et Nantes en raison de son dynamisme économique.