Les premières enquêtes post-confinement montrent que l’engouement se confirme pour les véhicules électriques.
D’après une enquête de Nova Consulting, les Français sont réceptifs aux mesures de relance annoncées par le gouvernement pour soutenir le secteur automobile. La dernière parution de leur baromètre montre que 81 % des personnes interrogées ont connaissance des décisions concernant le bonus automobile et la prime à la conversion et que 43 % d’entre eux estime que la prime à la conversion étendue aura un impact sur leur délai d’achat d’un véhicule.
Les véhicules propres sont à l’honneur
Au-delà des primes largement octroyées par le gouvernement, le marché du véhicule électrique est dopé par les objectifs de CO2 européens qui entrent en vigueur cette année. « En outre, l’acheteur typique de véhicule électrique est plus fortuné que l’acheteur moyen, et pourrait être moins affecté par le ralentissement économique », souligne l’AIE, l’Agence Internationale de l’Énergie.
Le développement des infrastructures de charge catalyse le marché
Les bornes de recharge bénéficient, elles aussi, d’un soutien significatif. Dans l’Hexagone, le budget octroyé à Avere-France qui finance en partie le déploiement du réseau, a été multiplié par cinq passant de 20 à 100 millions d’euros. Environ 100 000 bornes supplémentaires doivent s’ajouter aux 26 000 existantes d’ici à la fin 2021. En Allemagne, il est prévu d’équiper quelque 15 000 stations-service d’un point de charge pour viser le million d’unités en 2030.
Les constructeurs chinois préparent leur entrée
Le véhicule électrique apparaît comme une porte d’entrée pour les acteurs chinois. La start-up chinoise Aiways l’a bien compris et sera en juillet la première à livrer des voitures en Europe. « Nous fabriquons un véhicule comme l’Audi e-tron mais pour la moitié du prix », a affirmé auprès de l’AFP Alexander Klose, vice-président chargé de l’international