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Alors que SNCF Voyageurs prévoyait de commencer à exploiter un nouveau TGV à la fin de l’année sur la ligne Inoui du Sud-Est, Paris-Lyon-Marseille, elle risque de devoir attendre l’année prochaine. En cause : des essais techniques et d’homologation qui s’éternisent et plusieurs soucis qui ont retardé le million de kilomètres que la SNCF souhaite réaliser en pré-exploitation. En conséquence, la demande de mise sur le marché auprès de l’autorité européenne, l’ERA, nécessairement préalable au début de l’exploitation, ne pourra être faite qu’en septembre. Mais le calendrier d’autorisation ne s’arrête pas là, car l’ERA doit ensuite saisir l’Etablissement public de sécurité ferroviaire, qui dépend du ministère français des Transports, qui a besoin de 5 mois pour étudier le dossier et statuer.
Les nouvelles rames ont été commandées à Alstom en 2023. Elles peuvent comporter entre 7 et 9 voitures (contre 8 actuellement). En termes de prestations de confort, une voiture bar sur deux étages est prévue, de même que de nouveaux sièges, des portes plus silencieuses et de meilleures performances en termes de wifi, une critique récurrente sur certaines lignes. La maintenance prédictive, possible avec ces nouvelles rames, est également un axe crucial pour la SNCF car elle permettra une plus grande capacité de roulage, avec des opérations de maintenance programmées en heures creuses.
La mise en service devrait s’échelonner sur 10 ans : 12 devraient être mises en exploitation en 2026, puis 15 en 2027 et 15 en 2028.
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