Crédit photo : Sasa-Delic-SD
Dans la dernière ligne droite avant la parution du prochain Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2024, les suggestions du gouvernement pour permettre la viabilité financière du système de soins français sont très attendues. Si les propositions fermes seront présentées d’ici la fin du mois de septembre, certaines mesures sont distillées peu à peu par l’Exécutif. Ainsi, le ministre de la Santé et de la Prévention annonçait le 8 septembre dernier, au micro de Sud Radio, sa volonté d’augmenter la participation financière des patients aux médicaments. La franchise devrait ainsi passer de 50 centimes à 1 €. Afin de ne pas pénaliser trop les personnes atteintes de maladies chroniques, ou encore les plus démunis, le ministre a précisé que le plafonnement devrait être inchangé et maintenu à 50 € par an et par patient. Par ailleurs, la participation forfaitaire de 1 € lors de consultations auprès d’un médecin généraliste ou d’un spécialiste, d’examens radiologiques et d’analyses de biologies médicales, devrait être portée à 2 €. Cette augmentation du niveau de participation des Français à leurs dépenses de santé, s’inscrit dans la chasse aux économies menée par le ministère à l’aube de la prochaine LFSS. D’après le journal Les Echos, ce doublement des franchises et des participations forfaitaires devrait permettre des économies considérables, estimées à 700 000 à 800 000 € par an. Si cette mesure n’est pas très bien accueillie, notamment par les médecins, le journal rappelle les résultats du rapport de l’Insee émis par Matignon en 2021, qui estimait alors que le reste à charge des Français pour leur santé correspondait à 1 % du revenu disponible brut des ménages.
Dans la dernière ligne droite avant la parution du prochain Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2024, les suggestions du gouvernement pour permettre la viabilité financière du système de soins français sont très attendues. Si les propositions fermes seront présentées d’ici la fin du mois de septembre, certaines mesures sont distillées peu à peu par l’Exécutif. Ainsi, le ministre de la Santé et de la Prévention annonçait le 8 septembre dernier, au micro de Sud Radio, sa volonté d’augmenter la participation financière des patients aux médicaments. La franchise devrait ainsi passer de 50 centimes à 1 €. Afin de ne pas pénaliser trop les personnes atteintes de maladies chroniques, ou encore les plus démunis, le ministre a précisé que le plafonnement devrait être inchangé et maintenu à 50 € par an et par patient. Par ailleurs, la participation forfaitaire de 1 € lors de consultations auprès d’un médecin généraliste ou d’un spécialiste, d’examens radiologiques et d’analyses de biologies médicales, devrait être portée à 2 €. Cette augmentation du niveau de participation des Français à leurs dépenses de santé, s’inscrit dans la chasse aux économies menée par le ministère à l’aube de la prochaine LFSS. D’après le journal Les Echos, ce doublement des franchises et des participations forfaitaires devrait permettre des économies considérables, estimées à 700 000 à 800 000 € par an. Si cette mesure n’est pas très bien accueillie, notamment par les médecins, le journal rappelle les résultats du rapport de l’Insee émis par Matignon en 2021, qui estimait alors que le reste à charge des Français pour leur santé correspondait à 1 % du revenu disponible brut des ménages.
Jugées nécessaires pour contrebalancer les hausses des dépenses de santé liées notamment au vieillissement de la population, aux prix des médicaments innovants ou encore à l’augmentation du coût économique de l’absentéisme, ces mesures devraient permettent de participer à financer la revalorisation salariale des professionnels de santé non seulement à l’hôpital, mais également en ville où le prix de la consultation médicale devrait augmenter de 1,50 €. Une première étape, vers une revalorisation plus substantielle revendiquée par les syndicats de la profession.
Copyright : Les Echos Publishing
Pour aller plus loin, découvrez nos études du secteur pharmacie-santé.
Pour aller plus loin, découvrez nos études du secteur pharmacie-santé.