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Bâti à partir d’une étude quantitative sur la Déclaration sociale nominative (DSN) et un sondage réalisé auprès de 2 250 salariés en poste depuis moins de 5 ans, le 15e Baromètre de l’absentéisme et de l’engagement, réalisé par Ayming et AG2R, met en lumière une hausse de 21 % du taux d’absentéisme en France entre 2019 (5,54 %) et 2022 (6,7 %). Cette hausse s’accompagne d’une multiplication par 2,3 du nombre d’absences de courte durée sur la seule dernière année. Des « poly-absents » qui représentent 18 % de l’ensemble des salariés ayant manqué à l’appel. Un taux qui, pour les auteurs de l’étude, doit être regardé comme « un des signes avant-coureurs d’une insatisfaction au travail, d’un inconfort professionnel, de difficultés liées à la santé et/ou à la situation personnelle du salarié qu’il est important d’identifier et d’anticiper ».
Bâti à partir d’une étude quantitative sur la Déclaration sociale nominative (DSN) et un sondage réalisé auprès de 2 250 salariés en poste depuis moins de 5 ans, le 15e Baromètre de l’absentéisme et de l’engagement, réalisé par Ayming et AG2R, met en lumière une hausse de 21 % du taux d’absentéisme en France entre 2019 (5,54 %) et 2022 (6,7 %). Cette hausse s’accompagne d’une multiplication par 2,3 du nombre d’absences de courte durée sur la seule dernière année. Des « poly-absents » qui représentent 18 % de l’ensemble des salariés ayant manqué à l’appel. Un taux qui, pour les auteurs de l’étude, doit être regardé comme « un des signes avant-coureurs d’une insatisfaction au travail, d’un inconfort professionnel, de difficultés liées à la santé et/ou à la situation personnelle du salarié qu’il est important d’identifier et d’anticiper ».
Un besoin de changement
45 % des salariés interrogés souhaitent changer de situation professionnelle. 19 % d’entre eux recherchent un emploi différent dans une autre entreprise ; 14 % un même emploi mais chez un autre employeur, et 12 % désirent rester dans la même entreprise mais pour y exercer un autre métier. Un désir de changement qui, selon les « mouvements de personnel observés ces dernières années » par AG2R devrait s’amplifier, ce qui va encore compliquer la tâche des entreprises désireuses de fidéliser et de stabiliser leur personnel. 58 % des salariés de moins de 30 ans affirment ainsi ne pas se projeter dans leur entreprise au-delà de 4 ans.
De nouvelles attentes
Longtemps, la rémunération est restée le principal critère de choix des salariés souhaitant changer d’emploi. À en croire cette étude, ce n’est plus le cas. Ce critère laisse ainsi la place à « de nouveaux critères, plus qualitatifs : les conditions de travail, le contenu du poste et la possibilité de concilier la vie personnelle et la vie professionnelle », mais aussi le recours au télétravail lorsque le métier pratiqué le permet. La marque-employeur est également régulièrement mise en avant comme critère de choix important.
Enfin, le fait d’être considéré et de trouver du sens dans son travail (se sentir à sa place, se sentir apprécié, être valorisé…) pèse dans le désir de poursuivre, ou non, sa carrière au sein de l’entreprise. Le manque de considération « est la deuxième raison donnée par les collaborateurs pour quitter l’entreprise, derrière la rémunération », insistent les auteurs de l’étude.
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