Pour l’accompagner dans la conception de son nouveau TGV, la SNCF a choisi sans enthousiasme Alstom.
Chronique d’une union arrangée, la SNCF présentera la semaine prochaine un partenariat d’innovation conclu avec le géant technologique Alstom pour la construction du prochain TGV. Le projet, largement poussé par le gouvernement, avait été initié en 2013 par Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif, qui souhaitait faire de ce nouveau train la vitrine de la technologie ferroviaire française. Depuis, la définition des objectifs a évolué. Il ne s’agit plus de construire la perle technologique du XXIe siècle, mais d’augmenter le nombre de passagers par rame, sans en altérer le confort, tout en réduisant la consommation énergétique des lignes à grande vitesse.
Une nouvelle union qui semble largement contrainte par une tierce personne : l’État, à la fois actionnaire majoritaire de la SNCF et soutien financier majeur de la coentreprise construite entre Alstom et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).