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Les acteurs du marché du jeu et du jouet font aujourd’hui face à une nouvelle concurrence : les particuliers qui vendent directement leurs produits. Selon les chiffres du panéliste Circana, les ventes de jeux et de jouets d’occasion se sont élevées à 270 M€ en France en 2023, en hausse de 26 % par rapport à l’année précédente. La seconde main représente, ainsi, près de 6 % du chiffre d’affaires du secteur. Ce phénomène a également été décrypté par le cabinet Quantitude qui a interrogé 400 parents d’enfants âgés de 4 à 8 ans dont les résultats ont été dévoilés dans les colonnes du magazine LSA. Ainsi, 86 % des parents ont déjà acheté des jouets d’occasion au cours des 12 mois précédant la réalisation de l’enquête, soit une hausse de 55 % en 2 ans. « Offrir un jouet d’occasion à ses enfants n’est plus un tabou. La seconde main suit les temps forts du marché du jouet neuf. Interrogés sur les occasions d’en acheter, 60 % des sondés répondent qu’ils l’ont fait pour l’anniversaire de leur enfant et 59 % pour Noël », précise Cécile Albrieux, directrice de Quantitude.
Le prix est la principale motivation à l’achat de jeux et de jouets de seconde main, 79 % des parents indiquant les acheter dans le but de faire des économies. Les convictions écologiques arrivent loin derrière (61 %), suivies du fait de pouvoir dénicher des produits introuvables en neuf (56 %) et de la possibilité d’acheter plus de cadeaux pour les enfants (48 %). Du côté des circuits de distribution, internet est cité par 86 % des parents comme canal privilégié d’achats de jouets de seconde main pour leurs enfants. Au sein du circuit, Vinted est le grand gagnant, loin devant Leboncoin. La vente en ligne est suivie par les brocantes, braderies et vide-greniers (27 %), l’entourage (15 %) et les magasins de jouets qui proposent des produits d’occasion (10 %).
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