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En juillet dernier, les ventes de voitures neuves sont restées relativement stables (+0,2 % par rapport à juillet 2023) dans l’Union européenne. Une performance modeste qui, constate l’Association européenne des constructeurs automobiles, l’Acea, s’explique par le ralentissement des deux premiers marchés de la zone : l’Allemagne (-2,1 %) et la France (-2,3 %). Un ralentissement que les résultats positifs des deux autres géants européens : l’Italie (+4,7 %) et l’Espagne (+3,4 %) n’ont pas permis de compenser.
L’électrique à la peine
En juillet 2024, l’Acea enregistre un recul de 10,8 % des immatriculations de voitures électriques à batterie dans l’UE. Alors qu’elle était de 13,5 % en juillet 2023, la part des ventes d’électriques n’était plus que de 12,1 % en juillet 2024. Une chute des immatriculations qui s’explique principalement par l’effondrement du marché allemand (-36,8 %) provoqué par l’arrêt des subventions à l’achat et par le manque de dynamisme du marché français (+1 %).
Autre enseignement : les immatriculations de voitures hybrides rechargeables ont reculé (-14,1 %) en juillet 2024, malgré une hausse de 3,2 % en Allemagne. Quant aux hybrides rechargeables, ils ont représenté 6,8 % du marché automobile total, contre 7,9 % l’an dernier.
Les véhicules hybrides non rechargeables ont, de leur côté, vu leurs immatriculations augmenter de 25,7 %. « Les quatre plus grands marchés de ce segment ont enregistré des gains à deux chiffres : la France (+47,4 %), l’Espagne (+31,5 %), l’Allemagne (+22,4 %) et l’Italie (+17,4 %). Cette croissance a porté la part de marché des véhicules hybrides non rechargeables à 32 %, contre 25,5 % en juillet 2023 », précise l’Acea.
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