Notre étude de marché de 2002 précise les conséquences de la loi bancaire de 1984 qui distingue six catégories d’établissements de crédit :
• les banques commerciales : elles collectent les dépôts, distribuent des crédits et répondent aux besoins des clients en matière de services et d’épargne. Dans cette
catégorie, on retrouve certaines grandes banques à réseau françaises (BNP Paribas, Société Générale, Crédit Lyonnais) ou étrangères (ABN Amro, Barclays, ING) ;
• les banques mutualistes ou coopératives : elles ont un statut spécial (sociétariat) et possèdent une compétence générale leur donnant la possibilité d’exercer toutes les
activités bancaires. Dans cette catégorie entrent le Crédit Agricole, le Crédit Mutuel, le Crédit Coopératif, les Banques Populaires… ;
• les Caisses d’Epargne et de Prévoyance : ces établissements peuvent effectuer toutes les opérations bancaires, mais leur clientèle est limitée, car elles ne peuvent pas avoir dans leur portefeuille de clientèle des sociétés cotées. Les Caisses d’Epargne et de Prévoyance sont depuis 1999 transformées en banque coopérative ;
• les Caisses de Crédit municipal : les compétences de ces établissements sont identiques à celles d’une banque commerciale, leur singularité étant essentiellement
historique (anciens Monts-de-Piété). Leur actionnariat est majoritairement composé des municipalités ;
• les sociétés financières : elles ne peuvent pas collecter des dépôts à vue et se concentrent généralement sur un métier bancaire. Elles sont le plus souvent spécialisées
dans le crédit. Un grand nombre d’entre elles sont des captives de banques, de distributeurs, de constructeurs automobiles, ce qui induit une particularité : la
commercialisation sur le lieu de vente, qui nécessite des partenariats ;