Les accords de Vienne sur le nucléaire iranien vont permettre la levée des sanctions et le désenclavement économique de l'Iran. Un nouveau débouché semble s'ouvrir aux armateurs.
L’accord passé le 14 juillet dernier entre l’Iran et un groupe de 6 pays (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) vise à garantir le développement d’un programme nucléaire iranien non militaire durant 10 ans en échange de la levée des sanctions internationales contre le régime de Téhéran.
Outre l’ouverture au monde d’un marché intérieur fort de 77 millions de consommateurs, les accords de juillet dernier vont permettre aux armateurs l’accès au port de Bandar Abbas. Ce port en eaux profondes, sur la rive nord du détroit d’Ormuz, traite 90 % des volumes conteneurisés d’Iran.
En 2011, lorsque le département du Trésor américain avait inscrit Bandar Abbas sur sa liste noire, la porte d’entrée de la perse s’était refermée. Les armateurs reprennent aujourd’hui la route du port iranien. Les armateurs Pil et Wan Hai ont été les premiers à réinscrire les Bandar Abbas sur leurs rotations Asie-Moyen-Orient.
Le transport d’hydrocarbures pourrait qui plus est, à l’instar de la Gulf Petroleum, créer de nouvelles rotations à partir du principal port du troisième exportateur mondial de pétrole.