Selon les derniers chiffres publiés par l’association de constructeurs automobiles européen et S&P Global Mobility , en France, il s’était produit, en 2019, 1 590 636 véhicules de tourisme, contre seulement 964 690 exemplaires en 2022.
Une contraction brutale de 40 % qui s’explique par la crise sanitaire, la chute du marché enregistrée en 2020 et les difficultés d’approvisionnement, notamment en semi-conducteurs, mais aussi par une désindustrialisation toujours à l’œuvre dans notre pays. Et les 10,3 % de hausse de la production en 2022 apparaissent comme une simple correction face à la chute enregistrée depuis 3 ans.
Des pays voisins qui résistent mieux
Evidemment, la crise sanitaire et les difficultés d’approvisionnement n’ont pas frappé que l’industrie automobile française. Tous les autres grands pays européens producteurs d’automobiles ont été affectés, mais dans des proportions plus mesurées. L’Allemagne a ainsi vu sa production reculer de 25 % entre 2019 et 2022, passant de 4 493 922 VP à 3 336 116, et l’Espagne de 22 % (2 175 909 VP en 2019 contre 1 702 641 en 2022).
Quant à la République Tchèque et à la Slovaquie, elles n’ont subi que des replis de 15 % et 9 % en 3 ans. Une résistance qui leur a permis de s’arroger, respectivement les 3e et 4e place au palmarès des constructeurs de l’UE, faisant passer, par la même occasion, la France, du 3e au 5e rang.
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