LA DYNAMIQUE DE LA DEMOGRAPHIE FAIBLIT EN FRANCE

La baisse du solde naturel affecte la croissance de la population française. Entre 2013 et 2019, cette dernière n'a augmenté que de 0,4 % par an, contre 0,5 % entre 2008 et 2013.
4 janvier 2022 par
LA DYNAMIQUE DE LA DEMOGRAPHIE FAIBLIT EN FRANCE
LES ECHOS ETUDES
Dans une récente étude, l’Insee s’est penché sur l’évolution de la population française entre 2013 et 2019. Pendant cette période, cette dernière a augmenté de 0,4 % par an en moyenne. Une hausse en retrait de 0,1 point par rapport à la précédente étude quinquennale qui portait sur 2008-2013. Un ralentissement qui s’explique par la baisse de la croissance du solde naturel (différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d’une période) qui, sur le dernier quinquennat étudié, est passé de 0,4 % à 0,3 %. Cette « diminution du solde naturel est due à la fois au plus grand nombre de décès (avec l’arrivée à des âges avancés des générations nombreuses du baby-boom) et au recul des naissances », explique l’Insee.
De son côté, le solde migratoire apparent, qui correspond à la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de la période considérée, est resté stable à 0,1 %.

Les gagnants et les perdants
Dix régions françaises ont affiché un taux de croissance de leur population supérieure à la moyenne nationale entre 2013 et 2019. Les records revenant à la Guyane (2,4 %), l’Occitanie (0,7 %) et les Pays de Loire (0,7 %). Le score de la première s’explique essentiellement par un solde naturel très positif (natalité élevée), alors que celui des deux autres tient davantage à un solde migratoire favorable dû à l’attrait qu’exercent ces régions sur les autres Français.
À l’autre bout du classement, se tiennent la Martinique (-0,9 %) et la Guadeloupe (-0,8 %), deux régions pénalisées par une forte émigration (solde migratoire de -1,1 %). Sur le territoire métropolitain, cinq régions affichent un solde nul (Normandie, Centre-Val de Loire, Grand-Est et Hauts-de-France) ou négatif (La Bourgogne-Franche-Comté : -0,1 %). Pour toutes ces régions, le solde naturel n’excède pas 0,3 %. Quant au solde migratoire, il est soit nul, soit négatif.
LA DYNAMIQUE DE LA DEMOGRAPHIE FAIBLIT EN FRANCE
LES ECHOS ETUDES 4 janvier 2022
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