Crédit photo : Copyright: Guillaume Louyot / Onickz Artworks www.onickz.com
La CGT Ports et Docks avait annoncé 2 jours de grève en décembre et 10 en janvier, ainsi que la fin des heures supplémentaires et des « shifts exceptionnels », dans la continuité de son mouvement d’opposition à la réforme des retraites et ses conséquences sur les dockers et travailleurs portuaires. Suite à la motion de censure et la démission du gouvernement, le syndicat a fait le choix d’annuler les 2 journées prévues les 9 et 10 décembre, et de reporter celles-ci et celles prévues initialement en janvier au mois de février, faute d’interlocuteur. Les premières journées de grève sont donc prévues pour les 3 et 4 février 2025.
Le syndicat s’oppose depuis un an au relèvement de l’âge légal de départ à la retraite pour les dockers et les travailleurs portuaires de 58 ans à 60 ans, arguant notamment du fait qu’Emmanuel Macron et Clément Beaune, le ministre des Transports de l’époque, avaient promis que ces métiers ne seraient pas concernés par la réforme. Il demande, par ailleurs, une meilleure prise en compte de la pénibilité, avec une année supplémentaire pour la retraite anticipée (de 4 aujourd’hui à 5).
Enfin, la CGT Ports et Docks demande la prolongation à 2027 des mesures de retraite anticipée pour les salariés ayant été exposés à l’amiante.
Au-delà des revendications liées à la réforme des retraites, le syndicat demande 10 Md€ d’investissement dans les ports.
Copyright : Les Echos Publishing
Pour aller plus loin, découvrez nos études du secteur transport-logistique