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Le principe du dispositif
Introduite il y a 5 ans, la mesure ambitionne de permettre aux praticiens de suivre en moyenne 10 % de patients supplémentaires. En guise de soutien financier, une aide à l’emploi est proposée. Conditionnée à l’atteinte d’objectifs de prise en charge de patients additionnels, elle varie entre 18 000 € et 36 000 € la 1re année, entre 13 500 € et 27 000 € la 2e année, et entre 10 500 € et 21 000 € à partir de la 3e année. Les missions des assistants médicaux incluent des tâches administratives, la préparation et le déroulement des consultations, ainsi que des missions d’organisation et de coordination. De profils variés, ces derniers sont majoritairement d’anciens secrétaires médicaux (54 %), des infirmiers (9 %) ou encore des aides-soignants (4 %).
Des chiffres encourageants
La caisse met, tout d’abord, en avant une hausse moyenne de près de 20 % de la patientèle des médecins traitants qui utilisent ce dispositif de soutien à l’emploi (après 48 mois de recours), et de 5 % de la file active des praticiens, comparativement aux médecins sans assistants (+6,6 % et -5,3 % respectivement). L’évaluation de l’impact des assistants médicaux sur cette période montre que les médecins signataires ont accru leur patientèle de 258 patients en moyenne, contre 85 pour les non-signataires. Cette croissance concerne toutes les tranches d’âge, avec une augmentation particulièrement marquée chez les moins de 40 ans (+365 patients). De plus, le nombre d’actes par jour de travail a augmenté de 2 actes chez les signataires, contre seulement 0,1 acte sinon. Malgré la taille réduite de l’échantillon (402 contrats), la CNAM se félicite de l’efficacité du dispositif, qui permet de libérer du temps médical. Cette augmentation d’activité bénéficie à tous les profils de médecins généralistes, qu’ils aient une activité initiale élevée ou faible, qu’ils travaillent en groupe ou en maison de santé pluriprofessionnelle, en zone sous-dense ou non.
Bien que l’objectif de 10 000 contrats à fin 2024 ne soit pas encore atteint, ils sont environ 7 240 à avoir été signés, répartis entre généralistes (77 %) et spécialistes (23 %). Les médecins en zone sous-dense représentent 57 % des signataires, avec une majorité exerçant en cabinet de groupe ou en maison de santé pluriprofessionnelle.
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