La route Wattway a relevé un véritable défi technologique, mais son modèle économique reste à trouver. C’est en Normandie dans la commune de Tourouvre-au-Perche, dans l’Orne, que Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, a inauguré le 22 décembre dernier la première route solaire au monde. Baptisée Wattway, ce tronçon long de 1 km sur la RD5 intègre 2 880 dalles photovoltaïques qui devraient produire environ 280 MWh d’électricité par an, soit l’équivalent de l’éclairage public d’une ville de 5 000 habitants. Ce projet, porté par l’entreprise de travaux publics Colas, filiale du groupe Bouygues, et l’Institut national de l’énergie solaire (INES), est une véritable prouesse technologique. En effet, les dalles composées de cellules photovoltaïques enrobées de polymères se doivent de relever un triple défi : la solidité pour supporter le poids des quelques 2 000 véhicules qui empruntent chaque jour ce tronçon, la transparence pour capter la lumière du soleil et l’adhérence pour assurer un bon contact entre les pneus et la chaussée. Cette route, financée par une subvention d’État de 5 millions d’euros, suscite néanmoins de vives critiques en raison notamment du coût de production d’électricité très élevé, 13 fois supérieur à celui du solaire en grande toiture. Mais selon Colas, ce coût de production devrait rejoindre celui du solaire classique d’ici à 2020. Une centaine de nouveaux chantiers Wattway seront d’ailleurs mis en place d’ici la fin 2017.
INAUGURATION DE LA PREMIÈRE ROUTE SOLAIRE
20 janvier 2017
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Les Echos Etudes
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20 janvier 2017
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