IMMOBILIER : LES PRIX DANS L’ANCIEN SE MAINTIENNENT EN OCTOBRE

14 novembre 2019 par
IMMOBILIER : LES PRIX DANS L’ANCIEN SE MAINTIENNENT EN OCTOBRE
TIPHANEAUX Sabrina

Les résultats du dernier baromètre MeilleursAgents-Les Echos montrent une stabilisation des prix de l’immobilier à Paris alors qu’ils repartent à la hausse en province.

Après plusieurs mois en hausse, l’indice des prix de l’immobilier (IPI) mesuré par MeilleursAgents, en partenariat avec Les Echos, a marqué une pause en octobre, selon la dernière note de conjoncture publiée par le courtier en ligne. En moyenne, en France, le mètre carré dans les logements anciens s’échangeait 2 618 €, soit une hausse de 0,1 % par rapport au mois précédent. Une évolution qui rompt avec la tendance des derniers mois, et même, des dernières années. Mais la surprise vient surtout du côté de la Capitale. Alors que Paris menait jusqu’à présent la danse à la hausse, le marché immobilier parisien se maintient à 10 115 € le mètre carré pour le deuxième mois consécutif.
Pourtant, nulle raison d’entrevoir les prémices d’un retournement du marché, précisent les experts de MeilleursAgents. Ils rappellent, dans leur dernière note mensuelle, que le nombre de candidats à la propriété intra-muros ne faiblit pas, avec un ratio de l’ordre de 12 acheteurs pour 10 vendeurs. Pas non plus d’inquiétudes sur le risque d’une éventuelle bulle spéculative. Les investissements se font avant tout dans un objectif de trouver sa résidence principale ou de profiter de taux d’intérêt très bas, et non dans l’optique de réaliser une plus-value.
À l’inverse, dans les grandes métropoles de province et les zones rurales, les prix sont repartis à la hausse après la traditionnelle pause de septembre. Sur le top 10 des grandes villes de province, ils ont progressé de 0,5 % en moyenne en octobre. À Marseille, la hausse a même atteint 1 % et 0,9 % à Lille et Montpellier. Une tendance qui devrait se confirmer dans les prochains mois au vu de l’évolution de l’Indicateur de Tension Immobilière (ITI) mesuré par 
MeilleursAgents. En effet, à l’exception de quelques villes comme Bordeaux ou Nice, confrontées depuis plusieurs mois à une faiblesse de la demande, la plupart des grandes villes comme Rennes, Lyon, Nantes et Montpellier comptent désormais entre 20 % et 25 % d’acheteurs de plus que de vendeurs. Une proportion qui grimpe à près de 30 % à Strasbourg et Toulouse et explose à Lille avec plus de 14 acheteurs pour 10 vendeurs.

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TIPHANEAUX Sabrina 14 novembre 2019
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