Une étude, réalisée par YouGov le 15 octobre dernier pour LSA, révèle que 52 % des Français estiment que la hausse du prix des carburants va avoir un impact important sur leur pouvoir d’achat au cours des prochaines semaines. 35 % ont ainsi l’intention de changer leurs habitudes en matière de transport, en réduisant leurs déplacements ou en privilégiant la marche à pied. Une majorité des sondés indique néanmoins vouloir garder ses habitudes de transport (59 %). Concernant leurs achats, près de 2 Français sur 3 (65 %) comptent faire des économies sur certains postes de dépenses dans les semaines à venir : les loisirs arrivent en tête avec 77 %, devant les achats de vêtements (56 %) et les dépenses alimentaires (26 %).
Pour faire face à cette hausse, les consommateurs considèrent en très grande majorité que le gouvernement doit participer à la baisse du prix de l’essence. Et plus de la moitié des Français (54 %) estime que l’État et les distributeurs de carburants doivent faire des efforts pour baisser les prix à la pompe. Certains distributeurs, comme E.Leclerc, Carrefour et Casino, ont ainsi décidé de proposer l’essence à prix coûtant ou des bons d’achat.
Face à cette hausse des prix du carburant, et plus généralement des prix à la consommation, le Gouvernement a, de son côté, annoncé la distribution d’une « indemnité inflation » pour « préserver le pouvoir d’achat des Français ». Il s’agit d’une aide exceptionnelle et individuelle de 100 € à la charge de l’État qui sera versée, entre décembre 2021 et février 2022, à 38 millions de personnes dont les revenus mensuels d’activité ou de remplacement sont inférieurs à 2 000 € nets. « Le dynamisme de la reprise économique génère une inflation transitoire mais réelle dont les effets sur le pouvoir d’achat des Français pourraient se révéler significatifs s’ils ne sont pas compensés par des mesures spécifiques », explique le service d’information du Gouvernement.
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