Crédit photo : Klaus Vedfelt
Selon l’Insee, la croissance de la fréquentation dans les hébergements collectifs touristiques (hors campings) a progressé de 3,4 % en glissement annuel sur le deuxième trimestre 2023. Elle atteint 82,1 millions de nuitées et dépasse le niveau de 2019 (81,7 millions de nuitées). Dans les faits, les tendances sont opposées selon les modes d’hébergement et les clientèles. La dynamique par rapport au même trimestre en 2022 est portée par l’hôtellerie (+4,8 %) et le retour des clientèles étrangères (+14 %). En parallèle, la fréquentation des autres hébergements collectifs de tourisme (AHCT) et celle de la clientèle domestique sont en légère régression, respectivement de -0,3 % et -0,8 %.
Selon l’Insee, la croissance de la fréquentation dans les hébergements collectifs touristiques (hors campings) a progressé de 3,4 % en glissement annuel sur le deuxième trimestre 2023. Elle atteint 82,1 millions de nuitées et dépasse le niveau de 2019 (81,7 millions de nuitées). Dans les faits, les tendances sont opposées selon les modes d’hébergement et les clientèles. La dynamique par rapport au même trimestre en 2022 est portée par l’hôtellerie (+4,8 %) et le retour des clientèles étrangères (+14 %). En parallèle, la fréquentation des autres hébergements collectifs de tourisme (AHCT) et celle de la clientèle domestique sont en légère régression, respectivement de -0,3 % et -0,8 %.
La fréquentation hôtelière affiche des disparités de performance selon la clientèle et le niveau de gamme. Le dynamisme de la clientèle non-résidente (+13,9 %) contraste avec l’atonie de la clientèle domestique (+0,3 %). Côté classement, l’embellie est à imputer principalement à l’hôtellerie haut de gamme (+9,6 % pour les hôtels classés 4 et 5 étoiles) grâce à la fréquentation des clients étrangers (+16,8 %). De leur côté, les hôtels classés 1 et 2 étoiles ont progressé de 6,5 % et les hôtels 3 étoiles de 5,1 %. À l’inverse, l’hôtellerie non classée affiche un recul de 9,8 %. Côté types de territoires, toutes les zones sont en hausse, notamment l’Ile-de-France (+6,4 %) et l’Urbain de province (+5,9 %).
La stabilité dans les AHCT est liée au recul de la fréquentation des résidences de tourisme (-1,6 %) boudées par la clientèle domestique (-5,4 %). Les évolutions sont, en revanche, contrastées selon les territoires : baisse dans les massifs de ski (-11,9 %) et sur le littoral (-2,6 %), progression dans les zones urbaines (+10,3 % pour l’Ile-de-France, +1,2 % pour l’urbain de province).
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