La région Bourgogne-Franche-Comté compte mettre en service ces TER conçus par Alstom à partir de 2023. Ils seront ensuite déployés dans 3 régions (pour l’heure) en 2025.
Le diesel représente, en effet, encore 25 % de l’énergie consommée par les TER et représente 75 % de leurs émissions de gaz à effets de serre. Dans le cadre de sa stratégie de verdissement du ferroviaire et de neutralité carbone à horizon 2050, SNCF travaille donc avec les régions pour remplacer les TER Diesel par des trains moins polluants à hydrogène (trains en fait bi-mode, électrique et hydrogène). Le moteur de ces TER à hydrogène ne rejette que de la vapeur et de l’eau.
SNCF a d’ores et déjà annoncé que 14 rames Régiolis H2 seront commandées au constructeur Alstom d’ici 2025 et que 4 régions ont confirmé leur intérêt pour ce projet : Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est, Occitanie et Bourgogne-Franche-Comté. La dernière servira, d’ailleurs, de pilote dès 2023. La Région a prévu d’acheter 3 TER à hydrogène pour 51,9 M€. Des trains qui circuleront dans le Morvan, autour d’Auxerre, où le carburant sera d’ailleurs produit.
En 2019, SNCF avait initialement fixé la date des premières circulations de ces trains à 2022. Le projet aura finalement pris du retard, mais les premières étapes concrètes pour leur déploiement ont désormais été accomplies.
Ces trains sont déjà testés en Europe par l’Allemagne qui a commandé 41 unités et circuleront sur plusieurs lignes régionales en 2022.