Depuis 1990, les entreprises ont clairement bouleversées leur quotidien avec l’arrivée du web, et surtout des technologies de l’information et de la communication (Les TIC). Cette révolution a été favorisée par les progrès de la micro-information, des capacités de stockages, et du gain de puissance des processeurs. En à peine 20 ans, l’informatique s’est imposée comme un outil indispensable au cœur de tous les métiers, et le web comme un espace d’échange perpétuel. Du Web réplicatif au web 3.0, quels sont les nouveaux défis imposés à la communication des entreprises ?
La fin du mythe de la start-up…
Comme pour tout changement, il y a ceux qui s’y opposent, et ceux qui surfent sur la vague. Lorsque les perspectives de changement offrent aux investisseurs de nouvelles dynamiques, on parle alors de bulle. Le krach des valeurs internet en 2000 matérialise bien ce phénomène, et enterre, pour quelques années, le mythe de la start-up. Cette période a cependant fait émerger de nouveaux usages, et surtout un accès simple à une information gratuite. On parle alors de « web réplicatif » puisque consacré à transférer des contenus physiques comme des publicités, des brochures d’information, ou encore des journaux, vers le web. Face à ces contenus, l’internaute reste cependant spectateurs, sans possibilité d’interagir. Cette période ouvre l’ère du web collaboratif plus communément appelé le web 2 .0.
Internet, le porte-voix des consommateurs…
Malgré l’éclatement de la bulle internet en 2000, le rythme des raccordements au réseau n’a cessé de croitre au fil de l’accélération des innovations technologiques. Développements qui en quelques années obligent des entreprises à réinventer leur modèle économique, sous peine de se voir disparaitre. Le cas KODAK en est évidemment le meilleur exemple, en passant d’une position de leadership à la quasi faillite, en ratant le virage numérique. Cette migration du support physique vers le digital voit apparaitre une combinaison de nouvelles techniques portées par l’AJAX, les flux RSS, ou encore les CSS… qui permettent de personnaliser les usages. Au-delà de la partie fonctionnelle et du choix de ses contenus, l’internaute n’est plus passif et peut désormais agir sur eux. Il pourra peu de temps après créer son propre contenu, le partager, et le diffuser sous la forme de blogs ou de contributions. On parle alors de « web contributif » ou de « web collaboratif ». Cette époque voit alors émerger de nombreux acteurs : réseaux sociaux, les partages de vidéos, les plateformes de blogs, et le micro-blogging. Internet devient alors un espace d’expression, où n’importe quel internaute peut faire entendre sa voix au même titre qu’un éditeur. Une prise de parole qui confronte les entreprises à de nouveaux défis de communication, défis pour lesquels elles ne sont pas toutes bien armée. Ainsi, de nouveaux métiers se sont naturellement créés, autour de la communication, des services aux entreprises, et enfin de la mobilité, ouvrant une nouvelle évolution digitale majeure : le tout connecté.
Eclosion de l’ère du tout connecté…
Les habitudes de consommation évoluent au fil des évolutions technologiques. Internet s’invite dans les téléphones, les téléviseurs, les objets du quotidien…Nous entrons dans la troisième ère de l’internet, avec la fusion du web conventionnel, du mobile, et des objets connectés. Avec le Web 3.0, l’internaute intègre une nouvelle dimension où chacun de ses faits et gestes créent le contenu, bien encapsulé dans sa réalité augmentée. L’utilisateur n’a plus besoin d’aller sur internet, c’est internet qui vient à lui. De nouveaux usages qui soulèvent évidemment de très nombreuses interrogations en matière de sécurité, de gestion de données, et de confidentialité. « Celui qui détient l’information, détient le pouvoir ». Les géants de l’internet l’ont bien compris, et investissent massivement depuis quelques années sur le stockage des données.
Le Big DATA est en marche, ouvrant de nouvelles perspectives économiques à l’horizon 2030.