L’enseigne décline ses priorités de développement : déploiement de son nouveau concept fast-casual, doublement de la taille du réseau en 5 ans, diversification dans les services.
L’enseigne de sandwicherie Class’croute, leader de la restauration livrée en entreprise, nourrit de fortes ambitions pour son réseau de franchisés, reposant sur trois axes de développement. Le premier axe de croissance est celui du déploiement du réseau en franchise. L’enseigne s’est fixée pour objectif le doublement de son parc d’ici 5 ans pour atteindre 300 restaurants, contre 142 actuellement, avec un renforcement du maillage dans ses territoires historiques (France Belgique, Luxembourg). Le deuxième axe stratégique est celui de la rénovation de son parc selon son nouveau concept plus orienté « fast casual » (segment de la restauration positionné entre la restauration rapide et la restauration à table). Celui-ci est basé sur une décoration contemporaine et chaleureuse (matériaux nobles comme le bois, cuisine ouverte sur la salle, terrasse…) et mise sur les services : wifi, ouverture non-stop 8h-21h, offre complète pour tous les moments de la journée (du petit-déjeuner à l’afterwork), service click & collect. Le premier établissement selon ce concept a été inauguré fin 2017 dans le centre commercial Le Parks à Paris. La rénovation du réseau va s’étaler jusqu’en 2025. Enfin, dernier axe de développement : celui de la diversification de ses activités dans les services avec la location d’espaces de travail. « Nous souhaitons que Class’croute devienne un tiers lieu entre le bureau et le domicile, et que les actifs puissent y organiser un déjeuner de travail ou un rendez-vous d’affaires. Nous proposons le wi-fi et des prises électriques pour recharger son téléphone ou son ordinateur. Certains restaurants privatisent même des espaces avec vidéoprojecteurs. Aujourd’hui, on n’exclut pas le coworking » a indiqué, Sébastien Chapelain, nouveau président de l’enseigne depuis juin 2018.
Au final, Class’croute table sur un accroissement du chiffre d’affaires de l’enseigne qui pourrait atteindre 180 millions d’euros dans 5 ans, contre 78,6 millions d’euros en 2017.
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