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Les ventes de calendriers de l’Avent en grande distribution poursuivent leur baisse entamée en 2022. Selon une étude réalisée par NielsenIQ*, elles ont chuté de 5,5 % entre 2023 et 2024, passant de 9,5 à 9 millions d’unités. Ce repli s’explique en partie par la hausse des prix des calendriers, les prix moyens des chocolats de Noël et des calendriers de l’Avent ayant progressé de 3,8 % sur un an. « Il semblerait que les Français aient une nouvelle fois dû se serrer la ceinture en période d’inflation alors même que les prix des grandes catégories de chocolats continuent de grimper en ce mois de novembre 2024 », explique Alexandrine Mouraux Durand-Ruel, consultante chez NielsenIQ, dans les colonnes du magazine LSA. Dans le détail, ce sont les calendriers pour adultes qui enregistrent la plus forte baisse. Leurs ventes ont reculé sept fois plus que celles des calendriers pour enfants, témoignant de la volonté des parents de préserver la magie de Noël pour les plus jeunes. Un autre fait marquant est le report des achats à la première semaine de décembre, afin de profiter des promotions mises en place par les distributeurs. Comme les deux années précédentes, 30 % des ventes ont ainsi été réalisées au cours de la première semaine de décembre.
La baisse des ventes en grande distribution s’explique également par la concurrence accrue des artisans chocolatiers qui proposent leurs propres calendriers de l’Avent. Par ailleurs, les calendriers non-alimentaires connaissent un essor considérable. Qu’il s’agisse de cosmétiques, de jouets, de chaussettes, de bijoux, de bougies ou de produits pour animaux de compagnie, il y en a désormais pour tous les goûts !
* Étude de NielsenIQ réalisée à partir des données de ventes en GMS de début novembre à la première semaine de décembre pour les années 2022, 2023 et 2024.
Copyright : Les Echos Publishing
Rédaction : Betty Ménissier
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