Le groupe français, habitué du secteur pharmaceutique, travaille depuis plusieurs mois pour être en mesure de répondre aux enjeux du transport et de la logistique de millions de doses de vaccins.
Alors que le gouvernement a annoncé que les premières doses de vaccins pourraient être administrées dès fin décembre, la logistique s’organise. Plusieurs défis se posent aujourd’hui :
- La quantité de doses de vaccins à transporter en très peu de temps ;
- Le transport en froid négatif, en particulier pour le vaccin de Pfizer qui doit être transporté et stocké à -70° C, ce qui implique pour les acteurs impliqués de la chaîne logistique à investir dans des « super-congélateurs » ;
- L’organisation d’une chaîne de transport multi-modale : frets aérien et routier en fonction des zones de production et des zones livrées.
Des défis auxquels le Français Bolloré Logistics, présent dans une centaine de pays dans le monde, s’est dit prêt à répondre car il y travaille depuis plusieurs mois. Interviewé dans la Matinale de BFMTV, le président du groupe, Thierry Ehrenbogen a ainsi déclaré être « au top » et pas seulement prêt et que « [leur] volonté est d’assurer une distribution fluide de l’ensemble des vaccins qui nous viennent de différents pays dans le monde, dans les meilleures conditions de prix, de qualité et de délai. C’est pour cela que nous avons constitué une équipe dédiée de 500 personnes qui travaillent depuis le mois de juillet ». Il faut dire que le groupe dispose d’une expertise spécifique dans le secteur pharmaceutique avec lequel il travaille depuis plusieurs décennies. Bolloré Logistics est également l’un des partenaires d’organisations internationales portant des projets de vaccination en Afrique.