Plus de 99 % des laboratoires d’analyses de biologie médicale (LABM) ont obtenu fin 2017 leur premier niveau d’accréditation.
Instaurée par ordonnance en 2010 dans le cadre de la réforme de la biologie médicale, l’accréditation est obligatoire et concerne l’ensemble des laboratoires publics et privés. Si ce processus a rencontré à ses débuts de nombreuses difficultés qui ont entraîné d’importants retards, le Comité français d’accréditation (Cofrac) et les LABM sont néanmoins parvenus à franchir avec succès la première étape, fixée au 31 décembre 2017. Celle-ci prévoyait que les laboratoires soient accrédités sur chacune des familles d’examens pratiqués et sur au moins 50 % de leur activité. Pari réussi pour 864 d’entre eux, soit 99,3 % du secteur (302 laboratoires publics et 562 privés et « autres publics »). Seuls 5 LABM ont fait l’objet d’une première décision défavorable et un laboratoire s’est vu notifié un refus d’accréditation, « pour des raisons de restructuration ou de situations exceptionnelles », selon le communiqué du Cofrac du 11 janvier dernier.
Prochaine étape : 1er novembre 2020, date à laquelle les laboratoires de biologie médicale devront avoir obtenu leur accréditation pour la totalité de leur activité.
Focus sur l’accréditation des LBM
La procédure d’accréditation obligatoire garantit une qualité tracée et prouvée des examens de biologie médicale par une vérification de la compétence d’un LBM par les pairs que sont les autres biologistes médicaux en exercice. Cette accréditation porte sur les phases analytique, pré-analytique (prélèvement et transports jusqu’au lieu de l’analyse) et post-analytique (validation du résultat, interprétation biologique). L’accréditation des LBM repose sur la norme ISO 15189.
Source : Cofrac