Crédit photo : Drazen_
La chute est impressionnante. En un an, le montant des transactions réalisées par les investisseurs dans l’immobilier d’entreprise s’est réduit de plus de moitié, pour atteindre 11,6 Md€, selon les données d’ImmoStat. Le coup de frein a été particulièrement brutal au cours du 4e trimestre 2023. Malmenés par la conjoncture, les investissements dans les bureaux, commerces, locaux d’activité et entrepôts ont fondu de 61 % par rapport au 4e trimestre 2022, pour représenter 2,5 Md€.
La chute est impressionnante. En un an, le montant des transactions réalisées par les investisseurs dans l’immobilier d’entreprise s’est réduit de plus de moitié, pour atteindre 11,6 Md€, selon les données d’ImmoStat. Le coup de frein a été particulièrement brutal au cours du 4e trimestre 2023. Malmenés par la conjoncture, les investissements dans les bureaux, commerces, locaux d’activité et entrepôts ont fondu de 61 % par rapport au 4e trimestre 2022, pour représenter 2,5 Md€.
Baisse des prix
L’effondrement est particulièrement visible sur le seul marché francilien. Le montant engagé par les investisseurs en immobilier d’entreprise dans la région parisienne s’est réduit de 56 % en 2023, à 6,8 Md€. La baisse a atteint 63 % au cours du 4e trimestre 2023. Le recul des volumes investis continue de se traduire par des chutes des prix. En Île-de-France, le tarif moyen des bureaux achetés, par exemple, a reculé de 17 % sur un an, à 6 570 € du mètre carré.
Gonflement de l’offre disponible
Moins catastrophique, le bilan du marché de bureaux (location et vente à l’occupant) n’en reste pas moins préoccupant. En 2023, la demande placée en Île-de-France a diminué de 17 % par rapport à 2022, à 1 932 000 m². Le stock de bureaux disponibles atteint désormais 4 759 000 m², en hausse de 10 % sur un an. C’est le plus haut niveau jamais enregistré depuis la création de la série statistique par ImmoStat il y a plus de 20 ans. Face à une offre qui gonfle, les loyers faciaux ont baissé de 2 % pour les biens de seconde main sur un an. En revanche, pour les biens neufs ou restructurés, ils continuent de progresser, gagnant 2 % sur un an.
Copyright : Les Echos Publishing
Pour aller plus loin, découvrez nos études sur le secteur BTP-immobilier
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