Crédit photo : Thomas Tolstrup
Après la déclaration récente de BioMérieux d’accélérer sa réindustrialisation et poursuivre la décarbonation de ses usines avec un ticket de 300 M€, c’est au tour de Servier de partager sa stratégie d’investissement sur le territoire français. 50 ans après l’inauguration de son site de Gidy (45) qui emploie environ 800 personnes, assure 40 % de la production et exporte dans une centaine de pays, la firme française communique sa volonté d’investir plus de 120 M€ dans les 5 ans à venir. Au-delà de ce budget pour le moins conséquent qui s’inscrit dans le cadre de la réorganisation de ses activités de recherche, développement et production de médicaments en Europe, l’entreprise prévoit la création de plus de 100 emplois.
Après la déclaration récente de BioMérieux d’accélérer sa réindustrialisation et poursuivre la décarbonation de ses usines avec un ticket de 300 M€, c’est au tour de Servier de partager sa stratégie d’investissement sur le territoire français. 50 ans après l’inauguration de son site de Gidy (45) qui emploie environ 800 personnes, assure 40 % de la production et exporte dans une centaine de pays, la firme française communique sa volonté d’investir plus de 120 M€ dans les 5 ans à venir. Au-delà de ce budget pour le moins conséquent qui s’inscrit dans le cadre de la réorganisation de ses activités de recherche, développement et production de médicaments en Europe, l’entreprise prévoit la création de plus de 100 emplois.
Deux enjeux phares : optimiser sa production et renforcer ses activités R&D en oncologie
Afin d’optimiser les capacités de production, chacune des 3 usines européennes de la multinationale va se concentrer sur des activités bien spécifiques. Ainsi, le site de Gidy devrait, selon son nouveau directeur, se « spécialiser dans les gros volumes ainsi que le conditionnement sous blisters, l’Irlande sur les produits complexes et la Pologne sur les plus petites séries ». 30 M€ permettront la création de nouvelles lignes de production de formes sèches dans les 3 prochaines années. Le groupe français entend également profiter de cette enveloppe pour moderniser et rénover ses installations électriques, poursuivre son automatisation, et accélérer ses efforts environnementaux. À ce sujet, l’intention est de participer à l’ambition du groupe de réduire de 25 % les émissions de CO2 en 2030 par rapport à 2016. 50 M€ devraient ainsi soutenir les projets de rénovation et de transition écologique de l’industriel. Le second poste de dépenses concerne la R&D. La société entend ainsi renforcer son portefeuille de produits dans le domaine de l’oncologie en investissant 43 M€ dans la construction d’un bâtiment dédié au développement des futures molécules, ainsi qu’à une nouvelle unité de biomédicaments pour les lots cliniques et les premiers lancements.
L’ « usine-village » cinquantenaire semble donc avoir encore de beaux jours devant elle…
Copyright : Les Echos Publishing
Pour aller plus loin, découvrez nos études sur le secteur pharmacie-santé
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