Poussif avant les années 2000, les différentes incitations fiscales et les sensibilisations à l’éco-habitat ont très largement contribué à l’essor de ce marché. En 10 ans, le nombre de mises en chantier a tout simplement doublé, pour dépasser les 20.000 unités sur la simple année 2014. Un véritable plébiscite qui s’associe aux dernières dispositions réglementaires en matière d’urbanisme et d’occupation des sols. En effet, outre la construction de maisons individuelles à ossature bois, le marché a trouvé un second souffle sur le segment des extensions. Surélévations ou extensions linéaires, les français se tournent de plus en plus sur le matériau végétal, plutôt que la brique ou le parpaing.
Le bois séduit malgré un surcoût de construction situé autour de 15%
Si la culture française à très longtemps favorisé un mode de construction conventionnel en briques ou en parpaings, le matériau séduit par sa noblesse, son esthétisme, et ses caractéristiques thermiques. Malgré des coûts de production plus importants mais qui devraient baisser dans les prochaines années par effet de volume, les français s’intéressent de plus en plus à ce mode de construction écologique. Avec une maison sur six construite en bois, la France est cependant très loin de ses voisins européens, la palme revenant aux pays scandinaves avec 82% de constructions en bois en Norvège et près de 95% en Suède.
Baisse des prix liée à l’industrialisation des procédés de fabrication de maisons à ossature bois, raréfaction de ressources naturelles indispensables aux constructions conventionnelles, le marché français de la maison en bois offre encore de belles perspectives.