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L’activité des services librement organisés d’autocars (ou « cars Macron ») reprend lentement… mais sûrement. En 2022, l’offre a enfin retrouvé son niveau de 2017 et la fréquentation son niveau de 2018. Le trafic, exprimé en autocars.km, a bondi de 77 % l’année dernière, tandis que la fréquentation a connu une impressionnante hausse de plus de 90 %, atteignant entre 7,8 millions et 9,3 millions de passagers. Exprimée en passagers.km, la fréquentation a atteint entre 2,2 et 2,7 milliards.
L’activité des services librement organisés d’autocars (ou « cars Macron ») reprend lentement… mais sûrement. En 2022, l’offre a enfin retrouvé son niveau de 2017 et la fréquentation son niveau de 2018. Le trafic, exprimé en autocars.km, a bondi de 77 % l’année dernière, tandis que la fréquentation a connu une impressionnante hausse de plus de 90 %, atteignant entre 7,8 millions et 9,3 millions de passagers. Exprimée en passagers.km, la fréquentation a atteint entre 2,2 et 2,7 milliards.
Si ces deux indicateurs n’ont toujours pas rejoint leur niveau d’avant-pandémie, le taux d’occupation, lui, l’a dépassé : 66 % à 75 % au 3e trimestre 2022 contre 63 % à 72 % au 3e trimestre 2019. La recette moyenne par passager aux 100 kilomètres a également considérablement progressé, passant de 4,60 € en 2019, à 4,80 € en 2021, avant un bond à 5,80 € en 2022. Le chiffre d’affaires a, lui, retrouvé son niveau de 2019 : entre 130 et 155 M€ en 2022 contre 132 à 147 M€.
On observe toutefois des différences importantes en fonction du niveau de concurrence sur les lignes : les recettes moyennes par passager aux 100 kilomètres sont inférieures à la moyenne, de respectivement 1,20 € et 0,80 € pour les lignes en concurrence avec le TGV et les lignes en concurrence entre compagnies d’autocars.
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